Britta TeckentrupHatier Jeunesse
Texte de Patricia Hegarly
Traduit par Frédéric Rébéna
Octobre 201632 pages
13,80 euros
Album Jeunesse dès 4 ans
Thèmes : Nature, Fleurs, Abeille
Au coeur de la nature, le jour se lève sur la prairie. Une petite abeille, rayée de noir et d'or, s'envole... Ainsi commence la merveilleuse histoire de la pollinisation, dans un livre tendre et réjouissant signé Britta Teckentrup.
A propos de l'album Au creux de mon arbre :
"Le
choix des découpes est original et parfaitement maîtrisé dans cet
album, qui, sans avoir besoin de phrases ou de nombreux mots, explique
et fait comprendre aisément, intuitivement le cycle des saisons. Et
c'est ça qui est assez exceptionnel."
J'étais très enthousiaste quand j'ai commencé Le merveilleux voyage de la petite abeille car Au creux de mon arbre avait été un gros coup de coeur. J'avais tout aimé, la manière d'appréhender les saisons, les découpes de papier et les illustrations adorables. De manière générale j'ai trouvé Le merveilleux voyage de la petite abeille beaucoup moins mignon et même si je ne suis pas totalement déçue, je n'en ressors pas entièrement enthousiaste et convaincue. Tout d'abord il y a beaucoup moins de contrastes au niveau des illustrations et des couleurs, où les tons, les teintes se rejoignent toutes en une palette printanière. C'est joli mais on est moins surpris par l'apothéose des couleurs. Le but est de raconter l'histoire d'une abeille et de faire comprendre aux enfants l'importance de son rôle en matière de polllinisation. On retrouve un jeu de découpes et d'illustrations façon "pochoirs" avec des décors ensoleillés gorgés de jaune, rose, blanc, orange, vert, bleu et un univers fleuri, aux aspects champêtres. Côté illustrations, c'est charmant et agréable à découvrir, mais j'ai été moins séduite côté texte, qui garde sa sobriété, sa simplicité. Il faut dire aussi que le thème, bien plus caractéristique et centré sur l'abeille est moins porteur que les saisons, qui m'enthousiasmait plus. Un album qui reste magnifique pour ses couleurs, pour son graphisme et la touche bucolique de Britta Teckentrup, mais qui peut-être, saura moins captivé pour l'histoire.
