Editions Atria
Paru en Septembre 2009
468 pages
22 euros
" Ainsi s'écoule la vie en Darna
Un jour avec et un jour sans et va
Poésie de mort, poésie de vie
Toute rime est un chemin choisi "
Un jour avec et un jour sans et va
Poésie de mort, poésie de vie
Toute rime est un chemin choisi "
Quatrième de couverture : Comment une conque couverte de symboles en njomalil ou langue des étoiles, la plus ancienne et mère de toutes les langues, a-t-elle pu échouer sur les berges du Nahdor, alors que la rivière ne communique pas avec l'océan ? Quelqu'un l'a-t-il placée là délibérément ? Quel message renferme-t-elle ? Le mage Felden, terriblement inquiet suite à la découverte de ce mystérieux coquillage, décide de quitter le Naharina pour rejoindre Kudram, la cité des mages. Se joignent à lui Imrou et Rânsa, deux adolescents qu'il a recueillis enfants, ainsi que leurs amis : Siméon, Dalim et Selma. Ce long voyage parsemé d'embûches, de rencontres inquiétantes, fantastiques va révéler nos jeunes compagnons : les apparences sont souvent trompeuses... Notre petit groupe sera-t-il le bienvenu à Kudram ? La prochaine guerre de l'Arbre serait-elle imminente ? Quel sera le destin de chacun d'entre eux ? Quel rôle décideront-ils de jouer dans cet avenir incertain ?
Roman d'aventures, récit de fantasy, quête personnelle et mystique, Sîn le dernier poète est un roman énigmatique, premier tome d'une trilogie fantastique. Ecrite par un auteur roubaisien, historien de formation, cette trilogie ambitieuse pourrait en décourager plus d'un par son volumineux premier volet. Pour se plonger dans Sîn le dernier poète et en apprécier toute la saveur, il faut oublier son monde occidental et accepter d'être emporté par le flot d'une mystique orientale et arabe, d'un univers parfois déroutant et magique, peuplé de djinns, de tinnins (dragons), de sinéens (êtres de lune), d'Algols ou de Hinns.
L'écriture de Noureddine Séoudi est d'ailleurs en parfaite harmonie avec son contenu et met brillamment en valeur les mythes orientaux et un imaginaire dit merveilleux, celui du monde maghrébin et de l'ancienne Mésopotamie. Ca change de la fantasy dite germanique où les elfes, orcs, globelins laissent place ici à des créatures nouvelles, issues des légendes profanes pré-islamiques. L'esprit se détache et vagabonde dans cette contrée étrange, lumineuse et pleine de mystères. Les décors sont magnifiques, les dialogues sont subtils et nous amènent à une véritable réflexion sur la création du monde, l'origine de la vie. Roman d'apprentissage également par ses accents philosophiques, pédagogiques et existentiels d'une recherche de soi, de quête d'un destin. C'est un roman étonnant, une expérience unique de lecture qui conduit le lecteur à une dimension spirituelle et à une introspection. Par certains côtés, j'ai repensé aux romans de Paulo Coelho notamment L'alchimiste. On se laisse emporter par les mots qui possèdent une force contemplative, une émotion subtile, une note de musique...
Il y sera question d'arbre de la vie, d'équilibre du monde, d'astres, de constellations, d'évocation de la lune, d'un poème du mal, d'étranges évènements. Mais je ne vous en dis pas plus car connaître le fond de l'intrigue vous empêcherait de vous abandonner à cette lecture poétique. Cependant, je regrette que ce roman soit assez érudit dans la mesure où l'auteur évoque des termes inconnus propres aux mythes maghrébins. Dès les premières pages, nous somme assaillis par un vocabulaire nouveau, des noms de personnages que l'on a du mal à retenir. Le démarrage pourra être long, mais rassurez-vous, ce n'est que le laps de temps nécessaire pour ensuite se saisir de toutes les nuances que nous offre Sîn le dernier poète. Je ne regrette pas ce voyage vers une culture d'une grande richesse...
L'écriture de Noureddine Séoudi est d'ailleurs en parfaite harmonie avec son contenu et met brillamment en valeur les mythes orientaux et un imaginaire dit merveilleux, celui du monde maghrébin et de l'ancienne Mésopotamie. Ca change de la fantasy dite germanique où les elfes, orcs, globelins laissent place ici à des créatures nouvelles, issues des légendes profanes pré-islamiques. L'esprit se détache et vagabonde dans cette contrée étrange, lumineuse et pleine de mystères. Les décors sont magnifiques, les dialogues sont subtils et nous amènent à une véritable réflexion sur la création du monde, l'origine de la vie. Roman d'apprentissage également par ses accents philosophiques, pédagogiques et existentiels d'une recherche de soi, de quête d'un destin. C'est un roman étonnant, une expérience unique de lecture qui conduit le lecteur à une dimension spirituelle et à une introspection. Par certains côtés, j'ai repensé aux romans de Paulo Coelho notamment L'alchimiste. On se laisse emporter par les mots qui possèdent une force contemplative, une émotion subtile, une note de musique...
Il y sera question d'arbre de la vie, d'équilibre du monde, d'astres, de constellations, d'évocation de la lune, d'un poème du mal, d'étranges évènements. Mais je ne vous en dis pas plus car connaître le fond de l'intrigue vous empêcherait de vous abandonner à cette lecture poétique. Cependant, je regrette que ce roman soit assez érudit dans la mesure où l'auteur évoque des termes inconnus propres aux mythes maghrébins. Dès les premières pages, nous somme assaillis par un vocabulaire nouveau, des noms de personnages que l'on a du mal à retenir. Le démarrage pourra être long, mais rassurez-vous, ce n'est que le laps de temps nécessaire pour ensuite se saisir de toutes les nuances que nous offre Sîn le dernier poète. Je ne regrette pas ce voyage vers une culture d'une grande richesse...