Image

Image

Bienvenue

Sous le feuillage est un webzine spécialisé en littérature de jeunesse (mais vous y trouverez aussi de nombreux avis sur la littérature pour adultes) né en avril 2008. Pour vous parler de mes coups de coeur, partager ma passion pour cette littérature si vivante et productive. Il s'agit d'un blog à l'image de ma passion pour la littérature de jeunesse : simple, engagée, enthousiaste.
Pour découvrir, rêver, vibrer, s'évader et s'amuser...
Depuis 2014, en tant que maman, je vous parle de mes découvertes en matière de jeux, jouets, activités et loisirs créatifs que je partage avec mes fils.
Mes genres : fantasy/ fantastique, romance, young adult, thriller, historique et contemporain.

Merci à vous et bonne visite...

Le Koala tueur et autres histoires du bush

4
Kenneth Cook

Le Livre de Poche
Traduit de l'anglais (Australie) et postfacé par Mireille Vignol
Paru en Février 2011
218 pages
6 euros


Quatrième de couverture :
Avec ses redoutables crocodiles, ses koalas féroces et ses cochons sauvages assoiffés de sang, l'impitoyable bush australien reste un territoire indompté. Et ce n'est pas Kenneth Cook qui aurait pu l'apprivoiser ! Cook a réuni, peu avant sa disparition, ces histoires courtes toutes plus hilarantes les unes que les autres, inspirées par ses tribulations à travers l'Australie. D'après lui, chacune de ces quinze rencontres avec la faune sauvage s'est déroulée comme il le raconte ici, même si elles paraissent incroyables. Dépaysement garanti, dans un grand éclat de rire.
A propos de l'auteur : Kenneth Cook (1929-1987) est un écrivain australien. A l'âge de trente-deux ans, il a publié Cinq matins de trop (Wake in Fright), qui est considéré comme un classique du roman noir dans son pays et a été adapté au cinéma en 1971, sous le titre Outback. Ses recueils de nouvelles - Le Koala tueur, La Vengeance du wombat -, écrites dans une veine plus humoristique, ont connu un large succès.



Ecrivain, explorateur et observateur de l'outback australien, Kenneth Cook déclare volontiers que
"dans tout périple se cache une bonne histoire". Sillonnant le bush australien en quête d'expériences insolites, Kenneth Cook nous livre des histoires autobiographiques, vraies mais tellement ahurissantes qu'elles semblent improbables et invraisemblables.
« L'un des mythes répandus sur l'Australie, c'est qu'elle n'abrite aucune créature dangereuse, hormis les crocodiles, les serpents et les araignées. C'est faux. » Et oui! Malheureusement pour notre ami, outre des crocodiles en rut, des serpents venimeux et dangereux, il existe aussi au fin fond de l'outback australien, des cochons sauvages et furibonds. Et si vous pensez que le koala est une bête douce et adorable, alors Kenneth Cook vous remettra sur le bon chemin car il s'avère que le koala est vicieux... sale bête aux griffes acérées et têtue en plus de ça!
Si les quinze nouvelles nous narrent les expériences saugrenues de Cook en proie aux créatures les plus coriaces et redoutables, elles sont aussi l'occasion de faire des rencontres inopinées. Au détour d'un bar, scientifiques et passionnés de l'Australie arrivent toujours à embarquer Cook dans de sombres aventures. Entraîné dans le danger, pour mieux regretter lorsque le dit observateur doit changer de rôle et sauvé un homme ivre mort en plein coeur d'un vivarium. Méfiez-vous également des gens du coin, le duo aborigène/chameau est sacrément rusé surtout en plein désert...

Ce recueil est désopilant et hilarant. Bien souvent un éclat de rire provoqué par une phrase imprévisible et sensationnelle, se fait l'écho d'une écriture enlevée, drôle et vive où l'humour à la fois loufoque et décalé ne fait qu'exprimer un amour pour le pays australien, une passion pour la terre natale. Ses nouvelles sont à la fois attirantes et féroces, décrites avec ce regard amusé. Mélange d'autodérision et de situations parfois dramatiques, teinté de suspens à haute teneur, le recueil de Kenneth Cook est efficace contre la morosité du quotidien. L'effet sur le lecteur est garanti : enthousiasmant et un brin exaltant!


"C'est alors que, juste sur ma droite, j'aperçus encore le maudit requin ou un requin très similaire. Les eaux grouillaient manifestement de ces brutes. Celui-ci se contentait de nous tourner autour, les atroces mâchoires dégoulinant sans doute de bave, en attente de toute miette de ma chair qui échapperait au mérou. Je n'étais pas heureux."


D'autres avis sur BOB
Sous le feuillage | Design par Catherine Surr