Anaïs Nocera
Editions Frimousse
BD Mousse
Mars 2018
40 pages
13,50 euros
BD Jeunesse
Quatrième de couverture : Moi, c'est Violette, puissance UltraViolette, méga reine du canal, souveraine pas banale. Alors quand je reçois un cadeau tout pourri, quand mon meilleur ami me trahit, quand on me dit de déguerpir, je m'énerve aussi sec et je me rebiffe !
Quel tempérament cette Violette!! Dès la première planche je ne suis pas sûre qu'elle montre le bon exemple : malpolie avec le facteur, vilaine et peste... bref je ne l'ai pas beaucoup aimé. Heureusement ça va aller beaucoup mieux lorsqu'on va voir que Violette est victime d'une profonde injustice. Car elle reçoit un cadeau pas beau du tout qui se moque d'elle : "Violette, Méga nulle de la classe, souveraine de la casse ".Et on dirait bien que cela provient de son meilleur ami Galette! Quelle traîtrise mais Ultra Violette a un caractère bien trempé et se rend illico presto chez l'expéditeur en question!! Sur le ton de l'enquête et de l'aventure, Ultra Violette se rebiffe évoque les méchancetés entre camarades de classe et les aléas de l'amitié. Le texte est efficace et on va aimer suivre les déductions de Violette. Côté illustrations on se régale avec des planches tout en couleurs, des contours ronds, un style graphique aéré et très expressif. Le dessin, quant à lui, est simple, léger, tout en rondeur et en couleurs variées et pétillantes. Le scénario est bien ficelé, simple et très compréhensible. Un tome 2 amusant
pour les enfants mais qui ne m'a pas autant séduit que je ne l'aurais cru. Son héroïne est une petite fille intelligente et
marrante à l'imagination débordante, avec un franc-parler du tonnerre. L'histoire est palpitante, mêlant
les préoccupations quotidiennes, la fantaisie et l'aventure... c'est une chouette BD pour le public visé.