Diva Romance
Traduit de l'anglais par Laura Bourgeois
Octobre 2017
345 pages
18 euros
Comédie romantique
Quatrième de couverture : Tout le monde connait Darcy : riche, fière, désapprobatrice et froide. Bennet Bethle la connaît lui aussi, ou, du moins, ce type de femme. Travaillant au mécénat du musée Longbourn, un établissement reculé du Queens, il rencontre de nombreuses héritières qui passent leurs journées à se tourner les pouces. Mais en dépit de son air d'indifférence, l'intérêt de Darcy a été piqué par l'irrévérencieux Bennet, qui la croise fréquemment en compagnie de son amie Charlotte "Bingley" Bingston. Charlotte qui souhaite organiser un bal à l'hôtel Netherfield au profit du musée. Enfin, organiser un bal ou draguer le frère de Bennet, on ne sait pas trop quelle est la raison principale. Cependant, une chose est claire : Bennet n'aime pas Darcy... Mais l'histoire, vous la connaissez, non ?
Ce roman avait tout pour me plaire : une revisite d'un de mes Jane Austen préféré, le charisme de Darcy faisant foi et l'esprit "humoristique" d'une comédie moderne. Malheureusement je préfère vous le dire d'emblée, je n'ai pas aimé. Le récit et l'écriture de Lynn Messina ne m'ont pas inspiré et j'en suis fort déçue car j'avais tout misé sur un tel roman. Je voulais tellement l'aimer. En fait si l'inversion des sexes m'a paru pertinente et amusante : ici Darcy est une femme d'affaires pas forcément vénale mais caractérielle et fière et Bennet est un homme avec peu de charisme, ici cet inversement n'est pas le mieux approprié et n'a malheureusement pas fonctionné avec moi. Et je pense que c'est ça qui m'a manqué.
Enfin je suis tellement comblée et séduite par le Darcy du classique que ce personnage ne m'a pas convenu même si je dois avouer que la Darcy de ce remake ne manque pas de piquant et de répartie mais j'ai détesté son côté agaçant, hautain. L'autre point qui n'a pas fonctionné c'est que certes le contexte est moderne et actuel mais surtout mondain et très "gent de la haute!!". Nous évoluons avec une bourgeoisie new-yorkaise huppée et cela ne m'a pas du tout correspondu. Je préfère les revisites avec des gens auxquels on peut s'identifier, dans une vie quotidienne plus proche de nous. La Bennet du classique est tout de même fille de roturière, adore lire et voit ses amies faire des choix qu'elle n'arrive pas à comprendre. Cela n'a rien à voir avec Bennet qui côtoie déjà un emploi sélectif et érudit. Ici Darcy est une femme aisée et future héritière d'un empire colossal. Elle est riche et froide, capricieuse aussi. Bennet, lui est un jeune homme employé au musée Longbourn dirigé
par M. Meryton. Il travaille à
collecter des fonds pour un musée, avec son frère aîné,
John et leur emploi consiste à rechercher des donateurs afin de financer le musée. Ce sont dans ces circonstances qu’ils
rencontrent alors Bingley et son amie Darcy...
Alors certes c'est décalé, c'est drôle, c'est parfois aussi trop guindé pour moi, et j'ai trouvé que cela manquait d'originalité. Il y avait aussi trop de longueurs, de descriptions qui pêchent le rythme. J'ai aimé retrouver les grandes scènes et les dialogues phares du classique mais je n'ai pas pu m'attacher aux personnages ni à ce qu'ils vivaient. D'où mon avis partagé...