Christopher Paoloni
Traduit de l'anglais par collectif
Octobre 2020/ 794 pages/ 19,90 euros
Young Adult SF dès 16 ans
Thèmes : Espace, Space Opera, Guerre
Quatrième de couverture : Kira Navárez rêvait d’un monde nouveau. Elle vient de réveiller un cauchemar d’une ampleur intersidérale… Lors d’une mission de routine sur une planète inconnue, Kira découvre un organisme vivant d’origine extraterrestre. Fascinée, elle s’approche de l’étrange poussière noire. La substance s’étend sur tout son corps et commence à prendre le contrôle. Kira, en pleine transformation, va explorer les dernières limites de sa condition d’être humain.Mais quelle est l’origine de cette entité ? Quelles sont ses intentions ? La scientifique n’a pas le temps de répondre à ces questions : la guerre contre les aliens est déclarée, et Kira pourrait bien être le plus grand et le dernier espoir de l’humanité.
Il faut savoir que je n'ai pas pu finir le premier tome de la saga ERAGON. Je n'ai jamais été happée par l'écriture de Christopher Paolini. Ces romans sont vraiment denses et lourds ou bien l'effet traduction est là mais je n'ai plus du tout été attiré par ces romans. Alors quand j'ai reçu IDEALIS j'ai eu peur parce que encore une fois on est à plus de 700 pages et que le style se doit d'être alerte. Pourtant je dois avouer que j'ai dévoré les 100 premières pages à vitesse grand V et que le reste fut tout aussi fluide malgré quand même certaines longueurs dans les descriptions si chères à l'auteur.
Nous avons ici le premier tome d'une nouvelle série qui prend place au coeur d'un univers intergalactique, donc on est très loin de la fantasy. Il s'agit d'une saga de SF à lire à partir de 16 ans et pour adultes qui ne bouderont pas leur plaisir face à la multitude de vocabulaire technique et de détails qui viennent enrichir un univers dense. Pour les amateurs du genre donc mais aussi pour tous ceux qui veulent se lancer dans ce style de romans ou qui comme moi n'ont pas accroché à Eragon et veulent voir de quoi est capable l'auteur dans un autre registre. On est complètement immergé dans cet univers de planètes loin de la terre, de galaxies, des mondes encore inconnus que des humains explorent sans relâche jusqu'au jour où Kira notre héroïne principale, xénobiologiste, tombe dans une cavité sur une nouvelle planète et se retrouve contaminée par une entité mystérieuse qui va prendre possession de son corps de manière assez fulgurante. Il s'agirait d'une forme de vie extraterrestre et c'est très impressionnant de lire la façon dont elle s'étale, s'empare du corps de Kira mais cela ne la tue pas alors que plusieurs membres de son équipe sont retrouvés morts dont son petit ami. Puis des extraterrestres mystérieux attaquent les mondes humains et là tout part en une intrigue de guerres interplanétaires. Kira est à la fois une solution mais très dangereuse.
Le rythme est palpitant et on embarque facilement dans l'histoire. J'ai aimé les voyages, les combats, les scènes d'action qui scénaristiquement sont excellentes et captivantes. J'ai moins aimé quand c'est trop descriptif car cela casse toujours le rythme de lecture. Un roman qui sort vraiment de ce que Christopher Paolini nous avait habitué. Je trouve néanmoins qu'il arrive un peu tard pour nous proposer ce genre de space opera car avant lui, je retiens d'autres séries dont une coup de coeur, donc difficile encore pour moi de rivaliser. Il n'y a rien de vraiment inédit dans son intrigue même si c'est bien écrit. Je ne lirais probablement pas la suite qui rappelons-le en VO est en un seul tome et non scindé en deux. Et que même si certains fans de Christopher Paolini aiment tant la densité, il aurait tout à y gagner si il faisait moins long.