Milan Jeunesse
Collection Macadam
Traduit de l'anglais par Amélie Sarn
Paru en Mai 2006
474 pages
11,50 euros
Roman ados à partir de 13/14 ans
Thèmes : Racisme, Métissage, Société
Quatrième de couverture : Voilà les choses de ma vie dont le suis sûre je m'appelle Callie Rose. Je n'ai pas de nom de famille. J'ai seize ans aujourd'hui. Bon anniversaire, Callie Rose. Ma mère s'appelle Perséphone Hadley, fille de Kamal Hadley. Kamal Hadley est le chef de l'opposition - et c'est un salaud intégral. Ma mère est une Prima - elle fait donc partie de la soi-disant élite dirigeante. Mon père s'appelait Callunt McGrégor. Mon père était un Nihil. Mon père était un meurtrier. Mon père était un violeur. Mon père était un terroriste. Mon père brûle en enfer. Imaginez un monde. Un monde où tout est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé. Dans ce monde, une enfant métisse est pourtant née, Callie Rose. Une vie entre le blanc et le noir. Entre l'amour et la haine. Entre des adultes prisonniers de leurs propres vies, de leurs propres destins. Viendra alors son tour de faire un choix. Le choix d'aimer, malgré tous, malgré tout...
Tome 1 Entre chiens et loups
Tome 2 La couleur de la haine
Callie Rose, la fille métisse du nihil Callum Mc Grégor et de la prima Perséphone Hadley s'apprête à commettre un attentat suicide pour le compte de la Milice de la Libération dont le chef de file n'est autre que son oncle Jude. A la fin du tome 2, Callie Rose n'était encore qu'un bébé, innocente et insouciante du destin tragique dont elle était le fruit. Fruit d'un amour défendu, interdit, véritable parjure à la société : l'union d'un blanc et d'une noire. Comment, a seize ans, Callie Rose décide t-elle d'en finir ? Comment a-t-elle rencontré son oncle Jude ? Pourquoi déteste t-elle sa mère ? Sa grand-mère Jasmine parvient à détourner son attention et l'enferme dans sa cave où est cachée sa maman, Sephy. En colère, Callie Rose n'a pas d'autre choix que d'écouter sa mère, de découvrir la vérité dans toute sa simplicité, toute sa souffrance et réussir enfin à pardonner l'injustice...
Dernier tome de la trilogie de Malorie Blackman, Le choix d'aimer se concentre sur la relation mère-fille et sur le poids du passé qui pèse subtilement mais inévitablement sur l'enfance de Callie Rose. On aura du mal à démarrer le récit, entrecoupé par l'âge de Callie (Callie a 4 ans, a 7 ans, a 12 ans) mais une fois que les flashbacks passé/présent sont bien assimilés, on réussit à rentrer dans le vif du sujet. Comme on pouvait s'y attendre, Callie Rose grandit et autour d'elle gravite les mêmes regards perplexes, empreints d'une curiosité malsaine. Callie Rose est métisse et rappelle aux yeux du monde que l'amour existe entre un Nihil et une Prima. Hélas, Callie Rose va apprendre que son père Callum est taxé de violeur, terroriste et toutes les tentatives désespérées de Sephy pour protéger sa fille sont vaines. Face à la violence et au choc que provoquent cet héritage chaotique, largement manipulé et déformé par un Jude ignoble, Callie Rose vire sagement mais sûrement de l'incompréhension à la colère et au ressentiment envers sa mère qui lui a tout caché. Le choix d'aimer est donc le tome de l'héritage du passé qui pèse sur l'avenir d'une jeune fille, qui n'a plus de repères et se questionne douloureusement sur les secrets familiaux.
Comme avec tous les précédents volumes, le lecteur ne peut qu'être sensible, bouleversé par cette enfant attendrissante, attachante, qui cherche à se faire aimer de tous et évite soigneusement les maladresses alors que ce n'est pas son rôle. Puis l'adolescente comprend, s'éloigne, se renferme sur elle-même, subit elle aussi l'injustice. Sephy nous paraît vaincue, résignée, refusant le bonheur qui est à sa portée et gâche tout à trop vouloir bien faire. Toute cette tension, cette hyper-émotivité va finir par exploser entre Sephy et Callie Rose. Pourtant le lecteur n'aura de cesse que de réussir à se mettre à la place de chacune d'entre elles et de jouer d'une grande tolérance sur les motivations des personnages.
INOUBLIABLE!
Dernier tome de la trilogie de Malorie Blackman, Le choix d'aimer se concentre sur la relation mère-fille et sur le poids du passé qui pèse subtilement mais inévitablement sur l'enfance de Callie Rose. On aura du mal à démarrer le récit, entrecoupé par l'âge de Callie (Callie a 4 ans, a 7 ans, a 12 ans) mais une fois que les flashbacks passé/présent sont bien assimilés, on réussit à rentrer dans le vif du sujet. Comme on pouvait s'y attendre, Callie Rose grandit et autour d'elle gravite les mêmes regards perplexes, empreints d'une curiosité malsaine. Callie Rose est métisse et rappelle aux yeux du monde que l'amour existe entre un Nihil et une Prima. Hélas, Callie Rose va apprendre que son père Callum est taxé de violeur, terroriste et toutes les tentatives désespérées de Sephy pour protéger sa fille sont vaines. Face à la violence et au choc que provoquent cet héritage chaotique, largement manipulé et déformé par un Jude ignoble, Callie Rose vire sagement mais sûrement de l'incompréhension à la colère et au ressentiment envers sa mère qui lui a tout caché. Le choix d'aimer est donc le tome de l'héritage du passé qui pèse sur l'avenir d'une jeune fille, qui n'a plus de repères et se questionne douloureusement sur les secrets familiaux.
Comme avec tous les précédents volumes, le lecteur ne peut qu'être sensible, bouleversé par cette enfant attendrissante, attachante, qui cherche à se faire aimer de tous et évite soigneusement les maladresses alors que ce n'est pas son rôle. Puis l'adolescente comprend, s'éloigne, se renferme sur elle-même, subit elle aussi l'injustice. Sephy nous paraît vaincue, résignée, refusant le bonheur qui est à sa portée et gâche tout à trop vouloir bien faire. Toute cette tension, cette hyper-émotivité va finir par exploser entre Sephy et Callie Rose. Pourtant le lecteur n'aura de cesse que de réussir à se mettre à la place de chacune d'entre elles et de jouer d'une grande tolérance sur les motivations des personnages.
C'est juste sublime! Cette saga est à couper le souffle tellement elle prend à la gorge. Tous les sentiments d'une vie humaine sont détaillés, justifiés, dépeints avec une précision qui force le respect. A croire que c'est autobiographique, s'inspirant d'un vécu. Tout au long des trois tomes, Malorie Blackman maîtrise son récit, provoque l'émotion, crée le suspense sans jamais relâcher sa fougue, son intensité. Sans aucun doute, il faudra classer cette trilogie au rang des chefs d'oeuvre de la littérature pour jeunes adultes. Le sujet du racisme est abordé avec profondeur, richesse, originalité, exhaustivité dans tous ses effets destructeurs et émotionnels. Beaucoup devraient la lire, adultes, parents, enfants... Juste magnifique, d'une violence émotionnelle jusque là jamais aussi bien retranscrite dans un roman jeunesse.
INOUBLIABLE!
Lecture commune réalisée avec ma partenaire Bladelor.
Les avis d'Esmeraldae, Theoma
Le site de l'auteur : http://www.malorieblackman.co.uk/
Les avis d'Esmeraldae, Theoma
Le site de l'auteur : http://www.malorieblackman.co.uk/