Castelmore
Traduit de l'anglais (USA) par Tristan Lathière
Paru en Août 2011
349 pages
12,90 euros
Roman ados à partir de 12/13 ans
Thèmes : Polygamie, Dystopie, Société
Quatrième de couverture : L'humanité croyait son avenir assuré. La science avait créé des enfants parfaits, immunisés contre toutes les maladies. Mais qui pouvait imaginer le prix à payer ? Car désormais, personne ne survit au-delà de vingt-cinq ans. Le monde a changé. Pour les jeunes femmes, la liberté n'est plus qu'un souvenir. Au nom de la survie de l'espèce, elles sont kidnappées et contraintes à des mariages polygames. Rhine a seize ans. Quand elle se réveille dans une prison dorée, elle n'a qu'une idée en tête : fuir. Qu'importe l'amour que lui portent son mari et ses soeurs épouses. Quand on n'a que quelques années à vivre, la liberté n'a pas de prix.
A propos de l'auteur : Lauren De Stefano est née à New Haven, dans le Connecticut. L'écriture est sa passion depuis qu'elle est enfant, si bien que même au restaurant elle ne pouvait s'empêcher d'écrire toutes sortes d'histoires sur les menus ! Maintenant qu'elle est adulte (enfin presque !), elle écrit des romans jeunesse... pour de vrai. Elle a été réceptionniste - la pire du monde -, serveuse dans un café, préceptrice et professeur d'anglais. Et quand elle ne travaille pas sur ses romans, elle passe son temps à crier des ignominies à sa Nintendo DS, à rendre son chat fou avec un stylo laser et à dépenser tous ses sous dans des friperies pour créer de nouvelles tenues qui tuent !
Les scientifiques ont réussi à repousser les limites du possible en créant des bébés parfaits, sans aucun défaut, immunisés contre les maladies. Parfait ? Certes mais les futures générations en subiront les conséquences. Les filles meurent à 20 ans et les garçons à 25 ans d'un virus que les médecins n'arrivent pas à déterminer. Dès lors, pour préserver et renouveler la race humaine, les femmes sont considérées comme une marchandise : des machines à enfanter. La polygamie est autorisée dans un monde qui a perdu sa moralité, qui vole les enfants à leurs mères pour faire des expériences. Les jeunes filles sont enlevées et mariées de force à de riches et beaux gouverneurs. Rhine n'échappe pas à la règle : kidnappée et mariée à Linden Ashby, prisonnière d'une demeure magnifique, traitée avec bien des égards ; il n'en reste pas moins qu'elle a perdu sa liberté, la chose la plus précieuse au monde. Elle n'a qu'une seule volonté : s'enfuir malgré l'amour que lui porte son mari et ses soeurs épouses, Cécily 13 ans et Jenna 19 ans.
Comment ne pas aimer ce roman ? Dans la lignée de La Déclaration et de Hunger Games, la nouvelle série imaginée par Lauren DeStefano nous embarque dans un monde qui a perdu toute moralité et où la notion du bien et du mal est occultée par la science et le progrès. C'est un roman dystopique sur la condition et le statut des femmes dans lequel Rhine, la narratrice et adolescente de 16 ans est arrachée à son frère pour vivre en tant qu'épouse d'un riche gouverneur. Si les trois nouvelles femmes de Linden Ashby sont traitées comme des reines, disposant d'une demeure somptueuse, entre luxe et richesse, il n'empêche qu'elles sont prisonnières d'où le paradoxe incroyable et saisissant entre cette prison dorée, où l'on a tout sauf l'essentiel. Rhine n'a de cesse d'imaginer un moyen de s'évader, fuir pour retrouver son frère, coûte que coûte. C'est sur ce fond d'espoir et de lumière, que tournent les pensées et les questions d'une héroïne qui est attachante et mature.
Dans ce premier tome, l'auteur pose les bases d'un monde en dérive, sous la figure impitoyable de Maître Vaughn, le père de Linden. L'heureux époux n'a pas conscience des circonstances dans lesquelles ses femmes sont devenues épouses. Son père est un homme sans scrupules, méprisable et sans aucune pitié pour les femmes qu'il traite comme des objets à manipuler. La jeunesse et l'insouciance sont volées. Les femmes doivent enfanter jusqu'à leur mort. Malgré les thèmes forts que sont l'injustice, les manipulations génétiques, l'isolement, la polygamie, Lauren DeStefano parvient à créer une bulle de douceur, de féminité et aussi d'une certaine sensualité. Son écriture est élégante, raffinée, romantique, délicate. La description des décors est emplie de fragrances, de parfums, de couleurs. On a l'impression d'être dans un conte de fées. Le roman prend également des allures de récit intimiste, où l'amour naît entre Gabriel le domestique et Rhine l'épouse insoumise. Une certaine complicité se développe entre Rhine et Linden, et entre les épouses. Rhine se pose des questions d'une justesse inouïe : comment peut-on aimer plusieurs femmes à la fois, comment penser qu'elles peuvent être heureuses... Roman intéressant, qui invite à la réflexion, Le dernier jardin est prometteur et touchant par son émotion. J'attends la suite avec impatience...
Comment ne pas aimer ce roman ? Dans la lignée de La Déclaration et de Hunger Games, la nouvelle série imaginée par Lauren DeStefano nous embarque dans un monde qui a perdu toute moralité et où la notion du bien et du mal est occultée par la science et le progrès. C'est un roman dystopique sur la condition et le statut des femmes dans lequel Rhine, la narratrice et adolescente de 16 ans est arrachée à son frère pour vivre en tant qu'épouse d'un riche gouverneur. Si les trois nouvelles femmes de Linden Ashby sont traitées comme des reines, disposant d'une demeure somptueuse, entre luxe et richesse, il n'empêche qu'elles sont prisonnières d'où le paradoxe incroyable et saisissant entre cette prison dorée, où l'on a tout sauf l'essentiel. Rhine n'a de cesse d'imaginer un moyen de s'évader, fuir pour retrouver son frère, coûte que coûte. C'est sur ce fond d'espoir et de lumière, que tournent les pensées et les questions d'une héroïne qui est attachante et mature.
Dans ce premier tome, l'auteur pose les bases d'un monde en dérive, sous la figure impitoyable de Maître Vaughn, le père de Linden. L'heureux époux n'a pas conscience des circonstances dans lesquelles ses femmes sont devenues épouses. Son père est un homme sans scrupules, méprisable et sans aucune pitié pour les femmes qu'il traite comme des objets à manipuler. La jeunesse et l'insouciance sont volées. Les femmes doivent enfanter jusqu'à leur mort. Malgré les thèmes forts que sont l'injustice, les manipulations génétiques, l'isolement, la polygamie, Lauren DeStefano parvient à créer une bulle de douceur, de féminité et aussi d'une certaine sensualité. Son écriture est élégante, raffinée, romantique, délicate. La description des décors est emplie de fragrances, de parfums, de couleurs. On a l'impression d'être dans un conte de fées. Le roman prend également des allures de récit intimiste, où l'amour naît entre Gabriel le domestique et Rhine l'épouse insoumise. Une certaine complicité se développe entre Rhine et Linden, et entre les épouses. Rhine se pose des questions d'une justesse inouïe : comment peut-on aimer plusieurs femmes à la fois, comment penser qu'elles peuvent être heureuses... Roman intéressant, qui invite à la réflexion, Le dernier jardin est prometteur et touchant par son émotion. J'attends la suite avec impatience...