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Sous le feuillage est un webzine spécialisé en littérature de jeunesse (mais vous y trouverez aussi de nombreux avis sur la littérature pour adultes) né en avril 2008. Pour vous parler de mes coups de coeur, partager ma passion pour cette littérature si vivante et productive. Il s'agit d'un blog à l'image de ma passion pour la littérature de jeunesse : simple, engagée, enthousiaste.
Pour découvrir, rêver, vibrer, s'évader et s'amuser...
Depuis 2014, en tant que maman, je vous parle de mes découvertes en matière de jeux, jouets, activités et loisirs créatifs que je partage avec mes fils.
Mes genres : fantasy/ fantastique, romance, young adult, thriller, historique et contemporain.

Merci à vous et bonne visite...

Ceux qu'il nous faut retrouver de Joan He (abandon)

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Joan He

LUMEN Editions

Février 2022/ 503 pages/ 17 euros

Young Adult dès 14 ans

Thèmes : Dystopie, Soeurs, Ecologie

Quatrième de couverture :  Piégée sur une île déserte depuis trois ans avec pour seule compagnie une petite androïde, Cee ne se rappelle plus rien de sa vie d'avant. Rien... si ce n'est qu'elle a une soeur qui l'attend là-bas, quelque part de l'autre côté de l'océan. Elle le sent dans la moelle de ses os : il lui faut à tout prix échapper à cette île pour aller la retrouver. Mais comment ? Un monde plus loin, Kasey Mizuhara vit dans une cité dans les nuages, conçue pour protéger l'humanité des désastres naturels qui se succèdent sur terre. Fille des deux fondateurs de la ville flottante, elle pleure la disparition de sa soeur Celia, adorée de tous, fascinée par le monde extérieur, qui a pris trois mois plus tôt un bateau et mis le cap vers le large, sans plus jamais donner signe de vie.
Mais soudain, un matin, la présence de Celia est repérée quelque part en ville. Kasey s'enfonce dans les entrailles du monstre, bien décidée à percer les secrets de son aînée - il faut dire qu'elle n'en manquait pas - pour pouvoir enfin la serrer de nouveau dans ses bras. L'un des page-turners les plus tordus, surprenants et fascinants que vous lirez cette année, Ceux qu'il nous faut retrouver est un subtil mélange de Lost et Black Mirror qui a valu à son autrice une place sur les listes de best-sellers du New York Times dès sa sortie.
C'est aussi une extraordinaire déclaration d'amour entre soeurs, à l'écriture magnifique, qui vous prendra par surprise, encore et encore, à chaque détour du chemin.

 

Je regrette d'avance ce que je vais dire mais j'ai abandonné ma lecture au bout de 200 pages. Il est rare que j'abandonne un roman, même quand je n'apprécie pas particulièrement le style et c'est un regret lorsque cela m'arrive. Je pense qu'il faut être dans un mood particulier pour pouvoir apprécier tous les tenants et aboutissants de l'intrigue. Toutefois je n'ai pas compris. Au bout de 100 pages je n'était toujours pas rentrée dans l'univers de cette dystopie même si j'ai bien saisi le lien entre les deux soeurs, un lien unique et fort, déroutant. Par contre tout le background est complexe et je n'ai pas réussi à être happée par le message écologique sous-jacent. J'avais l'impression d'être dans une vaste nébuleuse où des personnages gravitent autour de toi sans réellement t'atteindre. L'univers futuriste ultra-technologique est vraiment bien pensé, même j'aurais aimé que l'auteure nous en explique le fonctionnement dès les premiers chapitres. Le début avec Cee était agréable et captivant à suivre mais dès que je suis entrée dans l'univers de sa soeur Kasey, j'était perdue. Kasey était intrigante, déroutante, étrange...mais je n'ai pas aimé sa manière de pensée, ni son cynisme, ni son point de vue. Elle m'a agacé et pas franchement convaincue. A côté de ça, Cee ne m'a pas paru plus attachante c'est aussi l'une des raisons que j'ai abandonné ma lecture : complètement indifférente à leur sort. Enfin j'ai trouvé la construction du récit assez alambiquée, avec des longueurs et de nombreuses descriptions. Ce sentiment de me dire qu'il n'y a pas d'action a fini de me convaincre d'abandonner ma lecture. J'espère que cet ouvrage trouvera des échos chez de nombreux autres lecteurs et je suis bien désolée de ne pouvoir vous en dire plus. 

Sous le feuillage | Design par Catherine Surr