"𝖩𝖾 𝗇𝖾 𝗌𝖺𝗂𝗌 𝗉𝖺𝗌 𝖾𝗇𝖼𝗈𝗋𝖾 𝖼𝗈𝗆𝗆𝖾𝗇𝗍 ê𝗍𝗋𝖾 𝗅𝖺 𝗆𝖾𝗂𝗅𝗅𝖾𝗎𝗋𝖾 𝖽𝖾𝗌 𝗀𝗋𝖺𝗇𝖽𝖾𝗌 𝗌𝗈𝖾𝗎𝗋𝗌 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝖾𝗅𝗅𝖾, 𝗆𝖺𝗂𝗌 𝗃𝖾 𝗏𝖾𝗎𝗑 ê𝗍𝗋𝖾 𝖿𝗈𝗋𝗍𝖾, 𝖼𝗈𝗎𝗋𝖺𝗀𝖾𝗎𝗌𝖾 𝖾𝗍 𝖻𝗈𝗇𝗇𝖾, 𝖾𝗍 𝗅𝗎𝗂 𝗆𝗈𝗇𝗍𝗋𝖾𝗋 𝗍𝗈𝗎𝗍𝖾𝗌 𝗅𝖾𝗌 𝗆𝖾𝗋𝗏𝖾𝗂𝗅𝗅𝖾𝗌 𝖽𝗎 𝗆𝗈𝗇𝖽𝖾."
♧ʟᴇ ᴄʜâᴛᴇᴀᴜ ᴅᴇ ʟᴀ ᴍᴀɢɪᴇ ɪɴᴛᴇʀᴅɪᴛᴇ♧ de @sophieandersonauthor paru chez @ecoledesloisirs
Olia est la plus heureuse des enfants et vit au château de son père, roi, héritier d'une longue lignée qui inspire bienveillance et prospérité au peuple. Ce qu'elle aime par-dessus tout c'est explorer les recoins du château. À force elle connaît quelques secrets dont des passages et des trésors oubliés. Selon sa grand-mère, il règne de la magie, habité par un mystérieux esprit protecteur. Mais Olia n'en a jamais vu les signes. Et le désespoir naît lorsqu'une violente tempête commence à détruire des pans entiers de l'édifice.
Une fois encore, j'ai été séduite par ce récit enchanteur, ce conte initiatique auréolé de folklore russe, entouré de créatures magiques et dans lequel on croise une Deda Yaga (sorte de Baba Yaga en plus gentil !). Chaque livre de Sophie Anderson est un voyage fabuleux et porteur de sens peuplé d'esprits de la nature, ici la forêt et la rivière et aussi des animaux gardiens de lieux merveilleux. On est facilement emporté par le courage de la jeune Olia qui veut absolument bien faire, en sauvant sa maison, son foyer, sa famille tout en libérant les esprits prisonniers d'un autre monde.
La famille est l'un des thèmes majeurs de l'histoire ainsi que la préservation des souvenirs heureux, la peur du changement (déménagement) mais tout n'est qu'espoir d'un renouveau partagé.
Je suis ravie de cette lecture, surtout que j'avais adoré La fille qui parlait ours. Les thèmes de ce roman là m'ont paru bien plus proches de nous comme changer de maison, la peur que tout soit différent et l'envie de faire ces preuves. La maison qui parcourait le monde est dans ma pile, j'ai hâte de le sortir pour me plonger dans ce tendre et fantastique folklore slave.