Mercedes Lackey, Tanith Lee, C.E. Murphy
Editions Harlequin
Collection Luna
Mot de l’éditeur :
Editions Harlequin
Collection Luna
Mot de l’éditeur :
La Magie de la Lune
Sur les rivages d’une terre âpre et désolée, où la Lune d’équinoxe attire les navires pour les faire naufrager, une femme est déchirée entre l’obéissance à son père et celle qu’elle doit à son roi. Alors qu’elle demande l’aide de Kédric, le Fou du donjon paternel où elle est retenue par les tempêtes d’hiver, elle découvre la force d’une magie qu’elle possède au plus secret d’elle-même…
« Avec Mercedes Lackey, attendez-vous à passer d’éblouissantes nuits blanches… » Stephen King
La Nuit des Sept Lunes
Alors que sa meilleure amie lui a jeté une malédiction après l’avoir trahie, Clirando, jeune guerrière, est envoyée sur l’Ile-Lune où sa rencontre avec le beau Zemetrios lui révèle ses pouvoirs surnaturels et la fait entrer au cœur des mystères les plus anciens et les mieux cachés… « Tanith Lee est une magicienne des mots et des images… » Millenium SF and Fantasy
La Lune rougeTrois meurtres rituels sont commis à Woodland Park par un soir de pleine Lune. Une Lune rouge sang… qui confronte Joanne Walker à un funeste présage. Pour défendre sa propre vie, Joanne va devoir accepter son héritage chamanique et celtique… et croire à la force de ses pouvoirs pour affronter le danger et triompher de la Lune rouge.
« Magie chamanique et mythologie celtique : telles sont les racines du personnage de Joanne Walker… »
La collection Luna : Aux portes de l’imaginaire des éditions Harlequin publie des romans de Fantasy sentimentale ou romantic-fantasy, qui mettent en scène des jeunes femmes en quête de leurs pouvoirs surnaturels et de l’amour de leur vie…
Vous êtes prévenus ! Moi je ne l’étais pas et quand j’ai lu ce recueil, je ne savais pas à quoi m’attendre ! La couverture prête à confusion (une lune, un lieu très SF dans le genre de la couverture de Dune ou Stargate !!) Vous me direz, avec « Cœurs de lune » comme titre, il était difficile de ne pas penser au lien entre amour et magie. Et bien non, je me suis lancée dans cette lecture sans avoir conscience de ce romantisme sous-jacent. Le thème général des trois nouvelles est la mise en avant de la féminité, comme réceptacle et source des pouvoirs lunaires. La femme et la lune étant complémentaires dans les récits.
« La magie de la lune » (Mercedes Lackey) s’inscrit dans la pure tradition de la fantasy médiévale (troubadours, colporteurs, le fou du roi, les donjons…) Moira quitte le Manoir de Viridian, dans lequel elle a reçu une éducation exemplaire de la comtesse Vrenable. Rejetée par son père, elle y a appris toutes les noblesses dues à son rang et rentre secrètement au sein de l’ordre des Dames Grises : guerrières au service du Roi. C’est avec un pincement au cœur et une certaine inquiétude qu’elle rejoint alors le Donjon de Hautclère, à la décision de son père, qui lui réserve quelques sombres desseins (elle pense à un mariage forcé). Elle y rencontre Kédric, un allié qui s’avèrera précieux ; lorsqu’elle découvre les manigances de son géniteur. Tiraillée entre l’allégeance qu’elle doit à son Roi et l’obéissance à son père, Moira devra faire un choix…
Au ton fortement moyenâgeux, « La magie de la lune » mêle intrigues royales, trahisons et amour courtois. Magie, alchimie, légendes marines sont des ingrédients plaisants mais l’issue de l’histoire est facilement prévisible. Ce n’est pas d’une très grande originalité, on a connu mieux avec « Princess Bride » qui à la différence de « La magie de la lune » ne fait pas dans l’excès de sentimentalisme à l’eau de rose.
« La nuit des sept lunes » commence par une trahison sans surprise : Clirando, jeune guerrière d’Amnos découvre son amant Thestus et sa meilleure amie Araitha dans les bras l’un de l’autre. Elle les défie en duel (on se croirait dans un combat de gladiateurs !) mais Clirando ne souhaite pas leur mort. Vaincus, la règle d’Amnos les contraints à l’exil. A la veille de son départ, Araitha rend visite à Clirando et lui jette une malédiction. Plus tard, Clirando est envoyé sur l’Ile-Lune où elle découvrira ses pouvoirs de guérisseuse et devra affronter ses démons pour se libérer…
A l’allure de nouvelle antique (noms des lieux, temples, décors, prédominance des dieux, des rituels), « La nuit des sept lunes » de Tanith Lee s’intéresse à la quête intérieure, aux visions fantomatiques, et aux pouvoirs de guérison. De la romantic-fantasy par excellence non dénuée de quelques scènes érotiques.
J’ai préféré « La lune rouge » (C.E. Murphy) bien que restant à la surface de ce qu’elle souhaite mettre en valeur : le chamanisme. Joanne Walker est appelée par son capitaine Morrison. Il lui demande de venir à Woodland Park de toute urgence. Sur les lieux, Joanne a une vision, le terrain cache les corps de trois femmes mutilées selon un rituel étrange. Le capitaine Morrison confie l’affaire à Joanne qui par ses dons surnaturels peut stopper les meurtres…
Transe, héritage chamanique, quête spirituelle et expérience surnaturelle, tout ceci sur fond de pleine lune sanglante incarnant le mal et le danger, font de « La lune rouge » une nouvelle beaucoup plus intéressante que les deux précédentes. Pas de sentimentalisme, pas de clichés à l’eau de rose. La nouvelle évoque ici non pas les pouvoirs bénéfiques de la lune mais ce qu’elle peut avoir d’effrayant.
Une couverture de SF pour « Cœurs de lune » mais celle-ci ne reflète pas le contenu des trois nouvelles qui restent de l’ordre de la Fantasy et du Fantastique. La thématique est cependant bien menée : la lune en tant que symbole de force, à travers le destin de trois femmes, intelligentes et combattives. Une lecture agréable (j’en resterais là pour le genre de la romantic-fantasy !) mais guère exaltante où le romantisme maladroit agace.
« La nuit des sept lunes » commence par une trahison sans surprise : Clirando, jeune guerrière d’Amnos découvre son amant Thestus et sa meilleure amie Araitha dans les bras l’un de l’autre. Elle les défie en duel (on se croirait dans un combat de gladiateurs !) mais Clirando ne souhaite pas leur mort. Vaincus, la règle d’Amnos les contraints à l’exil. A la veille de son départ, Araitha rend visite à Clirando et lui jette une malédiction. Plus tard, Clirando est envoyé sur l’Ile-Lune où elle découvrira ses pouvoirs de guérisseuse et devra affronter ses démons pour se libérer…
A l’allure de nouvelle antique (noms des lieux, temples, décors, prédominance des dieux, des rituels), « La nuit des sept lunes » de Tanith Lee s’intéresse à la quête intérieure, aux visions fantomatiques, et aux pouvoirs de guérison. De la romantic-fantasy par excellence non dénuée de quelques scènes érotiques.
J’ai préféré « La lune rouge » (C.E. Murphy) bien que restant à la surface de ce qu’elle souhaite mettre en valeur : le chamanisme. Joanne Walker est appelée par son capitaine Morrison. Il lui demande de venir à Woodland Park de toute urgence. Sur les lieux, Joanne a une vision, le terrain cache les corps de trois femmes mutilées selon un rituel étrange. Le capitaine Morrison confie l’affaire à Joanne qui par ses dons surnaturels peut stopper les meurtres…
Transe, héritage chamanique, quête spirituelle et expérience surnaturelle, tout ceci sur fond de pleine lune sanglante incarnant le mal et le danger, font de « La lune rouge » une nouvelle beaucoup plus intéressante que les deux précédentes. Pas de sentimentalisme, pas de clichés à l’eau de rose. La nouvelle évoque ici non pas les pouvoirs bénéfiques de la lune mais ce qu’elle peut avoir d’effrayant.
Une couverture de SF pour « Cœurs de lune » mais celle-ci ne reflète pas le contenu des trois nouvelles qui restent de l’ordre de la Fantasy et du Fantastique. La thématique est cependant bien menée : la lune en tant que symbole de force, à travers le destin de trois femmes, intelligentes et combattives. Une lecture agréable (j’en resterais là pour le genre de la romantic-fantasy !) mais guère exaltante où le romantisme maladroit agace.