Editions Naïve
Collection Naïve Fictions
2006.
Collection Naïve Fictions
2006.
Traduit de l'américain par Hélène Collon
276 pages
Quatrième de couverture:
Jeliza-Rose a quitté Los Angeles pour une ferme décrépie du fin fond du Texas en compagnie de son père, un ex-rockeur héroïnomane. Livrée à elle-même, la fillette explore les alentours. De rencontres singulières en inquiétantes découvertes, elle plonge dans un monde où les trains deviennent des requins, où les écureuils se prennent pour Spiderman et où des Hommes des Marais prennent vie à la nuit tombée...Mélange d'Alice au pays des merveilles et de Psychose, ce roman happe le lecteur, guidé dans un univers psychédélique par Jeliza-Rose. L'écriture lumineuse de Mitch Cullin donne magistralement vie à cette peinture désenchantée de l'Amérique, où le plus beau des cauchemars est aussi le pire des rêves.
Suite à l’overdose de sa mère, Jeliza-Rose et son père, un ex-chanteur héroïnomane, décident de quitter Los Angeles pour s’installer à What Rocks, une petite ferme abandonnée et décrépie du Texas. Sur les lieux, son père reste prostré et inerte sur son fauteuil. Le regard fixe, il ne répond plus aux appels de Jeliza. Celle-ci pense qu’il « fait le mort ». En attendant, elle explore les alentours. Mais Jeliza prend vite conscience qu’il ne reviendra pas. Livrée à elle-même, elle s’invente un monde complètement psychédélique où les écureuils sont des guerriers, où l’Homme des Marais rôde le soir ; ayant pour seule compagnie ses têtes de poupées barbies ! Jusqu’au jour où elle rencontre la femme-fantôme…
Une Alice au pays des merveilles (même si Tideland n’a rien d’un conte de fées) version trash, nous entraîne dans un monde inquiétant où le danger rôde en maître ! Il faut dire que Jeliza-Rose n’est pas franchement gâtée par la vie : elle prépare tous les matins les seringues pour ses parents junkies. Jeliza n’a pas d’autre choix que de fuir ce réel sordide. Elle se crée un monde affolant, quasi psychotique : elle y rencontre des trains-requins, des commandos d’écureuils et converse avec ses têtes de barbies ! C’est flippant tout de même ! Sauf que l'on ne peut pas lui en vouloir.On comprend vite cet imaginaire torturé : son esprit décalé voire dérangé est un palliatif à l’ennui ! Jeliza-Rose est consciente de ses propres délires et cela donne lieu à des répliques cinglantes qui nous arrachent un sourire.
Mitch Cullin perturbe le lecteur et le plonge dans une histoire glauque et noire. Certains passages dérangent mais le livre vaut le coup d’être lu. Son écriture hypnotique où les mots deviennent des images; dresse le portrait d’une enfant à la psychologie intéressante qui se retrouve en plein cauchemar. Ce qui fait le charme de ce livre, c’est justement de voir comment Jeliza « s’en sort » pour continuer à vivre. J’ai beaucoup aimé lire ce roman (malgré le malaise que m'ont inspiré certaines scènes) mais en ce qui concerne le film : je reste sceptique même si je suis curieuse...
Une Alice au pays des merveilles (même si Tideland n’a rien d’un conte de fées) version trash, nous entraîne dans un monde inquiétant où le danger rôde en maître ! Il faut dire que Jeliza-Rose n’est pas franchement gâtée par la vie : elle prépare tous les matins les seringues pour ses parents junkies. Jeliza n’a pas d’autre choix que de fuir ce réel sordide. Elle se crée un monde affolant, quasi psychotique : elle y rencontre des trains-requins, des commandos d’écureuils et converse avec ses têtes de barbies ! C’est flippant tout de même ! Sauf que l'on ne peut pas lui en vouloir.On comprend vite cet imaginaire torturé : son esprit décalé voire dérangé est un palliatif à l’ennui ! Jeliza-Rose est consciente de ses propres délires et cela donne lieu à des répliques cinglantes qui nous arrachent un sourire.
Mitch Cullin perturbe le lecteur et le plonge dans une histoire glauque et noire. Certains passages dérangent mais le livre vaut le coup d’être lu. Son écriture hypnotique où les mots deviennent des images; dresse le portrait d’une enfant à la psychologie intéressante qui se retrouve en plein cauchemar. Ce qui fait le charme de ce livre, c’est justement de voir comment Jeliza « s’en sort » pour continuer à vivre. J’ai beaucoup aimé lire ce roman (malgré le malaise que m'ont inspiré certaines scènes) mais en ce qui concerne le film : je reste sceptique même si je suis curieuse...