Kana
Collection Made In
Traduit du japonais par Claudia Migliaccio
Paru en Mars 2010
150 pages
15 euros
"Quand on sait être aimé...
...On peut se libérer de n'importe quelle malédiction."
A propos de l'auteur: Née à Osaka (Japon) le 19 décembre 1966, Keiko Ichiguchi vit et travaille à Bologne.Elle a fait ses débuts dans l'univers du manga en 1988 en remportant le concours pour jeunes auteurs organisé par la maison d'édition Shogakukan. Sous le pseudonyme de Keiko Sakisaka, elle a publié au japon les titres Lucia (1990), Otometachi no Sanka (Hymne aux jeunes filles, 1991), et Me o Aketa Mamade (Avec les yeux ouverts, 1991). En 1995, elle a réalisé, pour les éditions Star Comics, le livre de contes Au-delà de la porte.C'est en 1997 qu'a commencé sa collaboration avec la maison d'édition japonaise Kodansha, chez qui elle publie 1945 et America, réunis en un volume en 1998 et disponibles en France également dans la collection Made in de Kana. Aux Editions Kappa, en Italie, elle a publié la série Peach! dans la revue Mondo Naif, et les titres La vue sur la cour (1999), Deux (2000), Blue (2001), Avec les yeux ouverts (2002), 1945 (2003), Pourquoi les Japonais ont les yeux bridés (2004) et Les Japonais aussi pètent parfois les plombs (2007).Ces deux derniers titres sont également disponibles chez Kana, dans la collection Kiko.
Dans un petit village italien, une jeune fille Marina rêve de noyade. La mer est une obsession, un cauchemar éveillé depuis que sa mère est morte pour la sauver alors qu'elle n'était qu'une enfant. Marina rencontre José, un étudiant français. Il reconnaît la photo de Claudia, la maman de Marina. Mais il lui affirme que cette dernière n'est pas morte. C'était une célèbre chanteuse française. Le père de Marina lui aurait-elle menti ? Pourquoi ?
Là où la mer murmure est un one shot librement inspiré de l'histoire écrite par Leonardo Valenti. Manga à l'occidentale, le sens de lecture n'est pas celui du manga japonais. Les illustrations sont plaisantes et réussies. Je suis par contre moins convaincue par l'histoire même si on se laisse facilement emporter par le flot continu des révélations. C'est un manga sur la recherche des origines, une quête de soi et sur la délivrance. Le traitement apporté à l'ensemble est assez classique, peu original : cela commence par des cauchemars, soi-disant une malédiction liée à la noyade, à la mer. Marina découvre José qui sort de l'eau tel un messie. L'invitant chez elle, il reconnaît le visage de sa mère. Je n'ai pas accroché mais mon sentiment final reste tout de même positif. Par contre si vous ne voulez pas dépenser le prix fort, passez votre chemin...
3/5 champignons