Editions Hervé Chopin
Traduit de l'anglais par Cindy Colin Kapen
Février 2020
336 pages
14,50 euros
Roman historique pour adultes
Quatrième de couverture : Derrière la façade très académique de l'institut St Mary, les équipes d'historiens, de techniciens, de chercheurs ont découvert le secret du voyage dans le temps. Ici, on n'étudie pas seulement le passé, on le visite... Dans ce cinquième tome, la jeune historienne Madeleine Maxwell et son équipe ont bien l'intention de reprendre leurs voyages secrets et de redonner à leur institut toute la gloire qu'il mérite... Mais bien évidemment rien ne se passe comme prévu. Prise au piège dans le grand incendie de Londres, l'équipe de Max assiste à la destruction de la cathédrale Saint-Paul qui s'enflamme comme une torche... Elle abandonne sa mission et ne rentre pas au complet. Rien n'est plus épargné aux historiens de St Mary qui n'ont pas d'autre choix que de poursuivre leur travail. Ils croisent la route de Botticelli à Florence, celle de Léonidas à Sparte, mais doivent sans cesse se battre pour ne pas modifier le cours de l'Histoire...
J'ai faite cette lecture en LC avec Laure du blog Boulimie Livresque et c'est désormais un rituel que lorsqu'on reçoit le nouveau tome des Chroniques de St Mary, on le lit ensemble. Vous pouvez retrouver l'ensemble de mes précédentes chroniques en suivant ce lien qui fait le bilan des 4 derniers tomes : https://souslefeuillage.blogspot.com/2019/10/une-trace-dans-le-temps-tome-4-les.html
Alors je ne savais pas du tout à quoi m'attendre dans ce cinquième tome mais je peux vous dire que j'étais impatiente car la fin du tome 4 était haletante et déchirante. Dans ce 5ème opus, le début est lent et pas forcément des plus passionnant même si j'ai adoré l'entrée en matière sur le fantôme de St Mary, d'où venait-il. Madeleine Maxwell jeune historienne décide de mener son enquête et de vérifier si il y a eu un drame à St Mary qui expliquerait pourquoi son collègue croit toujours voir une ombre tomber du toit... Une première partie assez fidèle au reste de ce que Jodi Taylor nous avait habitué mais c'était plus long à se mettre en place.
Par contre le rythme commence à s'accélérer et j'ai retrouvé la frénésie de la série lorsque de retour à St Mary, Maxwell organise la Journée Portes ouvertes afin de trouver des donateurs. Et là elle a une idée brillante : préparer une mission spéciale et secrète afin de récupérer des objets, tableaux historiques. Son idée est donc d'atterrir quelques heures avant ou pendant le Grand Incendie de Londres de 1666 et sauver des reliques de la cathédrale Saint-Paul. Mais tout ne se passe pas comme prévu et tous ne vont pas revenir de cette mission pourtant non jugée dangereuse. Rien n'est jamais tranquille avec Madeleine Maxwell et la réapparition d'un ennemi de St Mary fera bien des ravages.
Si le début a été plus long que prévu, j'ai néanmoins retrouvé tout mon enthousiasme et mon excitation au bout de la 80ème page. Le rythme est toujours aussi addictif, l'action est omniprésente et l'humour de Madeleine fait toujours toute la différence. Palpitante, passionnante, drôle, bourrée d'adrénaline, je suis définitivement accro et là où l'on croit que l'auteure a fini de nous surprendre, il y a un évènement bouleversant qui nous fait plonger dans une lecture aussi charmante que délectable. C'est plein de rebondissements, c'est souvent inattendu et c'est bienvenu ! Je ne sais pas comment elle fait pour toujours nous captiver au bout du 5ème tome. Parmi mes passages préférés : le retour à St Mary au Moyen-Age, l'épisode du Grand Incendie de Londres (à couper le souffle), et la rencontre avec Boticelli et Leonidas!! Brillant !
J'ai encore passé un super moment, j'ai rigolé, j'ai hurlé, j'ai flippé, j'ai eu mes larmes aux yeux, je me suis amusée... cette lecture nous fait ressentir énormément d'émotions... Totalement et délicieusement irrésistible ! Malgré ici, une fin un peu plus classique et moins pétillante que celle du 4ème tome. Je me demande vraiment ce que nous réserve le 6ème tome.